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ChatGPT et autres IA : ne vendez pas votre âme au diable !

Formez-vous à la rédaction

Pourquoi se former à la rédaction quand il existe des aides pratiques comme ChatGPT ? Après tout, l’usage de l’intelligence artificielle (IA) peut nous aider à gagner du temps, et le temps, aujourd’hui, représente une ressource rare. Si certaines personnes éminentes n’hésitent pas à avouer avoir utilisé l’aide artificielle, cette honnêteté les honore-t-elle ? Qu’en est-il de la capacité de chacun à savoir rédiger correctement ? À l’heure même où l’enseignement de l’écriture et de la lecture à l’école est pointé du doigt, alors que le niveau rédactionnel devient un critère d’embauche important, pourquoi succomber aux chants des sirènes qui vous aveuglent de simplicité pour mieux vous asservir et vous abêtir ?

L’utilisation croissante de l’intelligence artificielle dans de nombreux domaines, y compris la rédaction de contenu, continue de susciter des débats sur le rôle de l’humain dans le processus de création. Et le sujet est bien celui-ci, car, dans tout échange écrit, l’humain engage sa subjectivité qu’il adapte en fonction du contexte, de ses expériences et de son libre arbitre. Que ce soit sur du contenu détaillé ou dans une simple réponse à un courrier, la patte de l’Homme continuera à faire la différence face à des lignes générées automatiquement, peut-être pertinentes, mais surtout déshumanisées. Voici quelques arguments en faveur de l’acquisition d’une capacité rédactionnelle de qualité et pertinente.

Notre cerveau a besoin d’être stimulé

Depuis l’arrivée des ordinateurs qui ont grandement facilité certaines tâches du quotidien professionnel ou personnel, certaines personnes ont déjà pointé du doigt l’impact de l’artificielle sur le cerveau. Sommes-nous devenus fainéants pour autant ? Non, assurément pas. L’être humain a trouvé de quoi s’occuper. Pour autant, stimuler son cerveau fait partie des injonctions que nous recevons de part à d’autres pour :

Depuis l’arrivée des ordinateurs qui ont grandement facilité certaines tâches du quotidien professionnel ou personnel, certaines personnes ont déjà pointé du doigt l’impact de l’artificielle sur le cerveau. Sommes-nous devenus fainéants pour autant ? Non, assurément pas. L’être humain a trouvé de quoi s’occuper. Pour autant, stimuler son cerveau fait partie des injonctions que nous recevons de part à d’autres pour :

  • Avoir un meilleur moral ; Gestion des émotions
  • Enrichir sa personnalité ;
  • Augmenter sa capacité d’adaptation au monde ;
  • Jouir d’une meilleure santé ;
  • Vieillir mieux.

Or, la curiosité, l’envie d’apprendre et, par extension, la formation stimulent notre cerveau. Si l’on prend seulement l’exemple de l’orthographe et de la grammaire. Un texte écrit par une intelligence artificielle aura, certes, cette exemplarité, encore que ChatGPT ait eu une note très moyenne au certificat Voltaire, mais n’est-il pas plus engageant et plus fortifiant d’augmenter ses compétences en la matière ? Il en est de même pour les capacités rédactionnelles que l’on peut rapidement améliorer.

Or, la curiosité, l’envie d’apprendre et, par extension, la formation stimulent notre cerveau. Si l’on prend seulement l’exemple de l’orthographe et de la grammaire. Un texte écrit par une intelligence artificielle aura, certes, cette exemplarité, encore que ChatGPT ait eu une note très moyenne au certificat Voltaire, mais n’est-il pas plus engageant et plus fortifiant d’augmenter ses compétences en la matière ? Il en est de même pour les capacités rédactionnelles que l’on peut rapidement améliorer.

La rapidité d’exécution, une valeur chère à l’entreprise

On pourrait dire que l’IA nous permet de produire du contenu plus vite. Certes, en matière de recherches, il est plus rapide de lui demander une synthèse de tous les articles et de toutes les publications qui traitent du sujet plutôt que de se lancer dans les recherches personnellement. Mais, quand il faut écrire dans le feu de l’action, en urgence, s’appuyer sur l’application demande d’abord de l’ouvrir, puis de formuler la question très précisément, d’analyser sa réponse et de l’adapter au contexte. Vous conviendrez que cela ne rend pas le rédacteur très réactif. Or, en entreprise, la réactivité figure comme une qualité très importante. Il est crucial d’avoir une capacité certaine à rédiger correctement et spontanément pour ne pas rater sa cible et répondre à côté du sujet.

L’empathie et la subjectivité pour humaniser les échanges

L’expression doit pouvoir varier et utiliser des nuances pour entrer le plus précisément possible dans les références contextuelles et s’adapter au destinataire de votre message. Les logiciels de rédaction sont automatisés et limités par leurs algorithmes. Ils n’ont pas encore la capacité à comprendre les nuances du langage, les subtilités culturelles, tout ce qui rend un contenu efficace par rapport à sa cible. Travailler à améliorer sa capacité rédactionnelle autorise une rédaction plus fine, amenant des jeux de mots, des doubles sens, des tournures et du vocabulaire plus pertinents et adaptés à son destinataire et à l’émotion du moment.

C’est ainsi que l’on peut éviter la surenchère, la sur-réclamation, car le destinataire aura l’impression d’avoir été entendu et compris par un congénère et non d’avoir reçu une réponde standardisée et dénuée de toute humanité. C’est avec une compétence rédactionnelle propre que le rédacteur peut trouver le détail, le petit + qui montre qu’il prête réellement attention à son interlocuteur.

Créativité, sensibilité, fantaisie : créer pour se démarquer

S’habituer à faire appel à l’IA peut rendre le rédacteur tributaire de son application. Il est important qu’il veille farouchement à garder son indépendance, sa capacité à réagir avec son propre intellect, sa subjectivité, son humour, ses sentiments et ses ressentis. Pour un temps encore, le rédacteur peut apprécier la situation avec plus de subtilité qu’un robot, il peut produire du contenu singulier, au sens propre du terme. C’est en pratiquant et pratiquant encore ses gammes, en enrichissant sa base de vocabulaire et d’expressions, qu’il pourra se démarquer, faire la différence dans un monde de plus en plus automatisé. C’est ainsi aussi que le rédacteur pourra continuer à se sentir vivant, acteur de sa vie, plutôt qu’apathique et manipulé.

Garder la part belle à l’intelligence émotionnelle

L’intelligence artificielle est un bel outil qui va continuer à s’améliorer, nous devons nous y habituer. Plutôt que de le considérer comme un ennemi, une catastrophe annoncée pour l’humanité, apprenons à l’utiliser pour ce qu’il est vraiment : une aide artificielle, un outil conçu pour assister les utilisateurs, un collaborateur désincarné. Ne baissons pas les bras. L’Homme est une formidable machine, capable d’adaptation et d’évolution. Pourquoi ne pas utiliser l’IA pour s’enrichir de nouvelles connaissances, de culture ? Ce qui impliquera de lire avec attention et discernement les résultats qu’elle nous proposera. Après quoi, c’est à l’Homme de jouir de son libre arbitre, des filtres de sa conscience tels qu’en parlait Bouddha et d’utiliser cette aide pour créer encore plus et encore mieux. Ainsi, le rédacteur peut créer un contenu unique, singulier qui le démarque de la concurrence.

Ne soyons pas inquiets sur l’avenir, voyez plutôt : aujourd’hui, le « fait-maison » est de plus en plus revendiqué : en cuisine, en jardinage, en couture, etc. La fierté est importante pour l’image de soi et la confiance en soi.

A une époque où le savoir-faire est mis en avant, où la Qualité de Vie au Travail est scrutée et travaillée, faire confiance à sa propre capacité rédactionnelle prend tout son sens. En améliorant votre pratique, en pratiquant régulièrement, vos progrès seront rapidement visibles et vous serez fier de dire : « c’est moi qui l’ai écrit ! »