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Communication, Développement personnel

5 bonnes raisons pour vous convaincre d’apprendre à gérer vos émotions

Le quotient émotionnel, ça vous dit quelque chose ? Rares sont les semaines sans qu’un article ne soit consacré à ce sujet. Et pour cause ! Ce soft-skill est non seulement l’un des plus recherchés par les recruteurs des entreprises, il est aussi vivement scruté dans la vie quotidienne des adultes et de leurs chers bambins. Résultat d’une société hyper tendue qui cherche à régler ses maux ou volonté de donner sa chance à tous, sans forcément favoriser les CV gonflés de diplômes ? Quoi qu’il en soit, cette nouvelle considération de l’intelligence émotionnelle en entreprise montre que nos émotions peuvent se révéler un sérieux atout à poser sur la table lors d’en entretien d’embauche.

Quel est donc l’impact des émotions sur notre personne et par quels moyens peut-on les apprivoiser ?

Que diriez-vous d’améliorer votre bien-être mental et physique ? La réponse semble évidente, pourtant, nombre d’entre nous souffrent au quotidien, en partant de petits bobos récurrents aux angoisses ankylosantes. Qu’attendons-nous pour changer ? La gestion des émotions est étroitement liée à notre bien-être global. Lorsque nous sommes capables de reconnaître et de gérer nos émotions de manière saine, nous réduisons le mauvais stress, l’anxiété et la dépression. Il est donc intéressant de savoir identifier celles qui posent problème, qui nous mettent dans une situation d’inconfort pour plus facilement les faire disparaître ou les réorienter à notre avantage. Cela se traduira rapidement par une meilleure qualité de vie, un sommeil amélioré et une santé physique renforcée. Rien que cela mérite l’effort. Autant de points qui nous rendront plus résistants pour traverser des moments tendus ou compliqués que l’on peut rencontrer au travail. Il existe aujourd’hui toute une panoplie de tests et de techniques pour distinguer clairement les émotions nocives des émotions positives.

Pensez-vous être résilient face aux difficultés ? La vie n’est pas avare de défis et d’obstacles. Au départ, nous courbons les épaules, puis les tensions s’accumulent, nous faisons le dos rond en espérant une éclaircie. « J’ai mal au dos, j’en ai plein le dos ! » Ne serait-il pas plus confortable de rester droit, serein et acteur de sa vie ? En prenant soin de notre bien-être mental et physique, nous améliorons notre capacité à résister au stress, aux défis et obstacles que la vie n’hésite pas à mettre sur notre chemin. Vous conviendrez qu’on se met bien moins vite en colère quand on a eu une bonne nuit de sommeil. Grâce à des automatismes acquis en entrainement, nous prenons l’habitude de voir les choses de manière positive. Nous pouvons dompter, voire faire disparaître des peurs et des angoisses qui nous paralysaient jusqu’alors. En développant des compétences de régulation émotionnelle, que ce soit par la respiration, la méditation et tout autre technique, nous sommes plus en confiance, car nous nous savons mieux équipés pour faire face aux épreuves, rebondir après des échecs et maintenir une perspective optimiste même dans des situations difficiles.

Si vous voulez être libre de vos émotions il faut avoir la connaissance réelle, immédiate de vos émotions

Vos collègues vous fatiguent ? Est-ce bien de leur faute ? Une nuit agitée, un sommeil perturbé par des soucis qui tournent en boucle et nous voilà au bureau de mauvaise humeur, avec des cernes sous les yeux. Alors, écouter les bavardages des collègues, non merci ! Pas aujourd’hui. Puis les jours se suivent et se ressemblent et nous voilà catalogués comme l’ours ou la ronchonne de service, peu amène, rechignant à écouter et échanger avec les autres. Alors, comment renforcer vos relations interpersonnelles ? Nos émotions peuvent avoir un impact significatif sur nos relations avec les autres. Avec un meilleur discernement des émotions qui nous enveloppent à tout moment du jour et de la nuit, nous développons une meilleure compréhension de nous-mêmes et des autres. Nous osons exprimer nos sentiments de manière plus constructive, ce qui améliore notre communication et nous permet d’établir des liens plus profonds et plus significatifs. De fait, la vie au travail devient plus agréable, plus facile aussi. Le groupe peut fonctionner de manière plus productive avec une meilleure dynamique.

On vous reproche d’être souvent trop impulsif dans vos prises de position ou de décision ? Les émotions peuvent souvent nuire à notre capacité de prendre des décisions rationnelles. Lorsque nous apprenons à mieux les gérer, nous sommes en mesure de prendre du recul, d’évaluer objectivement les situations et de prendre des décisions plus éclairées. Cela nous permet d’éviter les décisions impulsives ou basées sur des réactions émotionnelles excessives. La nuit porte conseil, si tant est qu’elle ait été bonne ! La surcharge mentale ne peut pas favoriser une prise de décision éclairée. La procrastination non plus. Dès lors que l’on retrouve un peu de sérénité, que notre souffle est régulier, que nos battements du cœur se stabilisent, il est plus facile de réfléchir.

Pour cultiver une intelligence émotionnelle, il est essentiel de travailler sur soi. Certains seront dotés d’automatismes innés, mais la société hystérique dans laquelle nous vivons ne favorise pas le développement d’une attitude positive et sereine. Pour autant, il y a une réelle prise de conscience du milieu professionnel qui accepte maintenant de considérer le bien-être au travail comme un gage de réussite de l’entreprise. Il en est de même dans le quotidien de tous et l’on entend même maintenant des injonctions aux parents pour qu’ils développent l’intelligence émotionnelle de leurs enfants. Et surgissent alors de partout des lectures, des ateliers prônant les bienfaits de techniques telles que la cohérence cardiaque, la pleine conscience, la sophrologie, la thérapie animale, etc. Les formations professionnelles se développent au même rythme que les sciences évoluent sur le sujet. Et c’est tant mieux !

L’intelligence émotionnelle est dorénavant comptée comme une compétence précieuse dans tous les aspects de la vie. La sélection se fera de plus en plus à ce niveau. En apprenant à gérer nos émotions, à transformer notre mauvais stress en bon stress, nous développons notre intelligence émotionnelle, qui englobe la conscience de soi, la gestion des émotions, la motivation personnelle, l’empathie et les compétences sociales. Cette intelligence émotionnelle accrue nous aide à réussir dans nos relations, nos études, notre carrière et à avoir une vision plus équilibrée de nous-mêmes et du monde qui nous entoure. Qu’attendons-nous pour nous y mettre ?